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Vies en Nosterrie

Les Douze
Les Douze
Créateurs de Nosterrie
Missives : 196
Sam 1 Déc - 23:44
Les Douze

Le sens du temps

Le soleil et la lune rythment le temps : temps bref avec alternance de jour et de nuit, temps long avec le cycle des saisons et des années. Cette succession immuable et parfaite, fragment d'éternité, appartient aux dieux, et donc aux Oratores. Les fêtes liturgiques jalonnent les grands événements de l'année, les prières suivent le rythme du jour et de la nuit, les cloches signalent aux habitants de la Nosterrie les principales divisions de la journée. Les heures se comptent de la façon suivante : douze heures de jour, douze heures de nuit. Midi couronne la sixième heure de jour, dont la première est annoncée par le lever du soleil, et la douzième accompagnée par l'arrivée de la nuit.

Ces heures sont très approximatives, et très différentes de nos heures de 60 minutes. Au solstice d'hiver, le jour dure entre 6 et 8 de nos heures, soit de 360 à 480 minutes, et sont en Nosterrie toujours divisées en douze. Cela fait donc des heures de 30 à 40 minutes. Inversement au solstice d'été, le jour durant de 16 à 18 de nos heures, les heures nosteriennes valent alors 80 ou 90 minutes.

Cycle solaire
Le cycle annuel en Nosterrie est composé de 365 jours au cours desquels se succèdent les quatre saisons : printemps, été, automne et hiver.

Cycle lunaire
Une année est composée de douze mois nommés « Lune », chacun étant sous la protection d'un dieu différent. Un mois correspond à un peu plus du temps que met la lune a établir une révolution complète. Il dure en moyenne entre 30 et 31 jours.

• Première Lune : Premier mois du cycle annuel. La Stérile y est rattachée. Elle est composée de 31 jours.
• Deuxième Lune : Deuxième mois du cycle annuel. Le Réflecteur y est rattaché. Elle est composée de 28 jours
• Troisième Lune : Troisième mois du cycle annuel. L'Éphémère y est rattachée. Elle est composée de 31 jours. Le printemps commence au 20ème jour.
• Quatrième Lune : Quatrième mois du cycle annuel. Le Penseur y est rattaché. Elle est composée de 30 Jours.
• Cinquième Lune : Cinquième mois du cycle annuel. La Chuchoteuse y est rattachée. Elle est composée de 31 jours.
• Sixième Lune : Sixième mois du cycle annuel. Le Colporteur y est rattaché. Elle est composée de 30 jours. L'été commence au 21ème jour.
• Septième Lune : Septième mois du cycle annuel. La Contemplatrice y est rattachée. Elle est composée de 31 jours.
• Huitième Lune : Huitième mois du cycle annuel. L'Exalté y est rattaché. Elle est composée de 31 jours.
• Neuvième Lune : Neuvième mois du cycle annuel. La Dévoreuse y est rattachée. Elle est composée de 30 jours. L'automne commence au 22ème jour.
• Dixième Lune : Dixième mois du cycle annuel. L'Impartial y est rattaché. Elle est composée de 31 jours.
• Onzième Lune : Onzième mois du cycle annuel. L'Implacable y est rattachée. Elle est composée de 30 jours.
• Douzième Lune : Douzième et dernier mois du cycle annuel. L'Architecte y est rattaché. Elle est composée de 31 jours.
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Les Douze
Les Douze
Créateurs de Nosterrie
Missives : 196
Jeu 20 Déc - 22:53
Les Douze

Être Mage

En Nosterrie, deux formes de pouvoir coexistent, en alliance ou en opposition: celui des rois, princes, seigneurs ou même chefs de pirates, et celui des Mages. Le premier est fondé sur le droit et la tradition, ou sur la force et la violence. Dans un cas comme dans l’autre, il peut chercher à s’appuyer sur les pouvoirs des Mages et consorts. Quand un pouvoir est « de droit » il y a là comme un « droit naturel » qui est en accord avec les éléments magiques auxquels participent l’homme et la nature ; il contribue à l’Équilibre du monde.

Depuis sa création, la Confrérie des Mages est restée neutre. Cette neutralité a pu être préservée par le traité d'Espignasse, un accord entre Mages, prêtres et souverains des diverses régions du royaume garantissant la séparation de la magie et de l’État. Les Mages ne se mêlent donc pas de politique et ne cherche pas non plus à régner. Cependant, ils jouent régulièrement le rôle de médiateurs ou de conseillers dans les cas où l’Équilibre serait menacé. Ainsi, dans les temps anciens, les Mages étaient les seules personnes à être autorisées par les dragons à dialoguer avec eux. Une expression populaire garde le souvenir de cette époque : « On ne sait jamais si le dragon va vous parler ou vous manger. »

La plupart du temps, les Mages vivent dans leurs ateliers, en campagne, et bien souvent à proximité de Sources. Ils reçoivent peu de visites et consacrent leurs journées à la formation de leurs apprentis : ils leur apprennent à puiser la magie dans les Sources saines, purifier les Sources corrompues, parler la Langue d'Antan, écrire, lire, compter, leur racontent les mythes et l'Histoire. Quand un Mage quitte son atelier, c'est pour parcourir la Nosterrie afin de maintenir l'Équilibre. Ces voyages l'amènent à faire de nombreuses rencontres, et parfois, éventuellement, de personnes qui auraient manifesté quelques dons pour la magie. Ainsi, il aura trouvé un nouvel apprenti à former.
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Les Douze
Les Douze
Créateurs de Nosterrie
Missives : 196
Ven 21 Déc - 0:54
Les Douze

Le pouvoir spirituel

En NosterrieLa fuite du monde, idéal des religieux, n'est généralement que très relative : en Nosterrie, la retraite en ermite dans des lieux isolés n'est le choix que d'un tout petit nombre, principalement des disciples du Penseur. En effet, la plus grande partie des religieux vivant en collectivité se trouve non loin des centres de peuplement, voire parmi eux et conserve des relations sociales très régulières.

Les religieux ont le statut de clercs dès qu'ils ont fait profession, au terme d'un noviciat qui dure généralement cinq ans et ne peut être entreprit qu'avant la fin de l'adolescence. La profession implique plusieurs vœux fondamentaux quelque soit le culte suivit : chasteté, renoncement et obéissance. Le premier interdit aux personnes mariées d'entrer dans les ordres, à moins que leur conjoint ne fasse aussi profession dans un autre temple distinct. Le second vaut abandon de toute possession personnelle, y compris les titres de noblesse et d'héritage. Le troisième implique le respect absolu des règles et de l'autorité du Grand Prêtre ou de la Grande Prêtresse.

A côté des novices et des prêtres profès (ceux qui ont fait confession), beaucoup de temples acceptent des oblats et des convers. Les oblats ont été offerts à un temple dès leur plus jeune âge, la plus part du temps pour y entrer en profession. Les convers sont des clercs de second plan, partiellement astreints à la discipline religieuse mais qui s'occupent surtout des tâches matérielles, notamment des travaux des champs.

Cas particulier : Le GelanterresSi dans toute la Nosterrie, chaque individu est libre de pratiquer le culte qu'il désire, la province du Gelanterres fait exception : passé le bastion de Fort-aux-Faucons, seule la Stérile est autorisée à être vénérée.

Parmi les clercs gelanterrois, les évêques se trouvent au sommet de la hiérarchie. Ils exercent sur tout les fiefs la juridiction en matière de morale et de spiritualité. Ils ont la faculté d'absoudre, d'accorder des dispenses, d'infliger des pénitences ou de prononcer des excommunications dans tout le territoire, de promulguer des règlements concernant la vie religieuse auxquels tous doivent se plier. Ils peuvent en théorie conférer n'importe quel bénéfice ecclésiastique, même s'ils se heurtent en pratique aux exigences du Chapitre Cathédral. Élu parmi les évêques par le Chapitre, l'Archevêque de la Sainte-Cité de Heurtevent est seigneur pour toutes les terres du Gelanterres. Il exerce à ce titre les mêmes droits et pouvoirs qu'un grand seigneur. Vis-à-vis du roi, il s'acquitte de tous les devoirs des vassaux et prête hommage.

Parallèlement à la hiérarchie des dignitaires ecclésiastiques (diacre, prêtre / prêtresse, évêque, archevêque), un regroupement de clercs prend une part active dans les fonctions administratives, et les assure en totalité en cas de vacance du siège de Heurtevent : c'est le Chapitre Cathédral, dont les membres sont nommés chanoines. Les chanoines doivent être des hommes, diplômés du Scolasticat Saint Ethelbert et de noble extraction. Ils sont cooptés par le Chapitre, parfois sur recommandation d'un évêque, ou directement pourvus par l'Archevêque. L'accession aux sièges les plus convoités ne manquent pas de susciter de violents conflits.
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Les Douze
Créateurs de Nosterrie
Missives : 196
Ven 21 Déc - 2:54
Les Douze

La vie noble

Quelque soit leur niveau de fortune, les nobles se distinguent des autres ordres par un mode de vie et un état d'esprit particulier : par leur habitat (château, maison forte, hôtel urbain) ; par leur costume luxueux, leur alimentation abondante et chère, la vie de cour (réceptions, jeux, danses), les sentiments qu'ils expriment (courtoisie), la force des liens familiaux, etc.

Un certain nombre de dames, entourant généralement la châtelaine, se réunissent à part des hommes pour coudre, broder, filer, tout en conversant, en chantant des chansons ou en racontant des histoires et des contes de fées. Parfois elles visitent les cuisines, soignent les blessés ou les malades, baignent chasseurs ou chevaliers au retour de leurs tournois, battues ou chevauchées.

La chevalerie est en Nosterrie une catégorie de la société rassemblant les spécialistes du combat cavalier. C'est par le rite de la remise des armes, l'adoubement, que le jeune homme ayant achevé son éducation militaire est fait chevalier, apte à coopérer loyalement à la défense du peuple et au maintien de la paix. Il est obligatoire de venir de la noblesse pour être fait chevalier. Après l'adoubement et avant qu'ils ne succèdent à leur père dans la direction de la seigneurie familiale, il n'est pas rare que les jeunes chevaliers se regroupent en bandes et partent à l'aventure, à la poursuite de la gloire. Pour ces chevaliers errants, les vertus initiales de la chevalerie revêtent toute leur puissance de séduction.

Le noble, même si ses moyens ne lui permettent pas toujours de se faire armer chevalier, a pour principale occupation de se préparer à la guerre par des activités violentes et peu productives. La chasse, exclusivement réservée à la noblesse, est la plus pratiquée et la plus appréciée. Vue comme un jeu passionnant et un sport fort utile, elle détruit tout à la fois des fauves ou des nuisibles et fournit à la table seigneuriale une nourriture riche et carnée qui maintient ou augmente la vigueur de ceux qui la pratiquent. Elle exige un équipement coûteux et un personnel nombreux. La plus noble et délicate, accessible aux dames, est la chasse au vol : des rapaces minutieusement dressés à attraper des rongeurs comme des lapins ou des lièvres, mais surtout de grands oiseaux : hérons, grues, canards etc...

Enfin, la noblesse ne se signale pas uniquement par le luxe et les activités guerrières : le seigneur se doit aussi, et surtout, de rendre la justice sur ses terres. La justice seigneuriale proprement dite constitue en Nosterrie la prérogative politique par excellence, fondement et instrument du pouvoir des seigneurs. Sa compétence recouvre toutes les causes nées sur le territoire de la seigneurie ; elle s'étend donc au civil à tous les habitants, au pénal à tous les délinquants arrêtés sur ce territoire. La justice seigneuriale se rend à deux niveaux : le domaine de la haute justice ne s'étend guère qu'au pénal : crimes punis de mort, de peines corporelles, etc. Lors de procès importants, il est possible, si l'accusé est issu de la noblesse, de demander recours au duel judiciaire. À la haute justice s'oppose la basse justice dont le domaine s'étend à toutes les affaires civiles et pénales de moindre importance.

La cour seigneuriale est présidée par le seigneur, entouré le plus souvent d'érudits diplômés de l'Université de Pointe-du-Jour ou du Scolasticat de Heurtevent, et parfois de vassaux. Cependant, les preuves et voies de recours sont très rudimentaires et la justice demeure arbitraire et au bon vouloir du seigneur.
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Les Douze
Les Douze
Créateurs de Nosterrie
Missives : 196
Ven 21 Déc - 3:56
Les Douze

L'enseignement

Quatorze ans est l'âge minimum pour pouvoir entrer à l'Université de Pointe-du-Jour, sous réserve d'avoir reçu auparavant l'éducation nécessaire. Il faut savoir lire et écrire parfaitement, manier aussi bien la langue actuelle que la Langue d'Antan, connaître l'Histoire et les mythes. Cette instruction « primaire » se fait auprès des temples et prêcheurs locaux. Cependant, un manuscrit relié étant au même prix qu'un troupeau, tous n'ont pas cette chance. Dans les campagnes, seul 10% de la population est alphabétisée.

Contrairement au Scolasticat Saint Ethelbert exclusivement réservé aux hommes, l'Université Enguerrand de la Combe-aux-Cerfs est ouverte à tous. Elle comprend quatre facultés : la faculté des « arts libéraux », la faculté de théologie, la faculté de droit et la faculté de médecine. Les arts libéraux sont constitués de deux degrés :

Le premier, de trois voies d'étude, concerne la langue :
• Grammaire
• Dialecte
• Rhétorique

Le second, de quatre voies d'étude, concerne les sciences mathématisables :
• Arithmétique
• Musique
• Géométrie
• Astronomie

Dans toutes les facultés, les programmes consistent essentiellement en textes vus comme les « autorités » représentant la base de l'enseignement et du savoir. A la lecture des livres fondamentaux s'ajoute celle des commentaires qui en facilitent la compréhension. L'enseignement est dominé par deux types fondamentaux d'exercices : la leçon et la dispute. La première vise à faire connaître à l'étudiant les « autorités » et, à travers elles, à lui permettre de maîtriser l'ensemble de la discipline qu'il étudie. La seconde est à la fois pour le professeur le moyen d'approfondir certaines questions plus librement que dans un commentaire de texte, et, pour l'étudiant, l'occasion de mettre en pratique les principes de la dialectique, de prouver la vivacité de son esprit et la justesse de son raisonnement.

Non seulement les universités distribuent un certain enseignement, mais elles garantissent par l'octroi de grades les capacités de leurs titulaires. Si ces grades sont d'abord de nature corporative et permettent aux étudiants d'enseigner à leur tour, en pratique peu de gradués deviennent professeurs ou, en tous cas, le restent plus de quelques années. Ces titres servent surtout, en garantissant leur formation intellectuelles, à faciliter la carrière ultérieure des gradués dans des branches tout à fait étrangères à l'enseignement.

Si sur le papier l'accès aux études supérieures est ouvert à tous les hommes quelque soit leur milieu social, dans les faits les sommes nécessaires aux droits des examens, le prix du dortoir ou encore celui des livres constituent un premier marqueur d'exclusion des pauvres. S'ajoutent à cela les costumes universitaires : chaque établissement et chaque faculté possède sa couleur, les ornements de la cape varient selon le grade de son propriétaire et celle-ci comprend des éléments réputés nobles : la soie, la fourrure, les longs gants en cuir. Le tout finit par coûter des sommes considérables, cause d'endettement même pour les étudiants aisés, obstacles insurmontables pour les autres. Il arrive toutefois, dans de rares cas, que face à des aptitudes exceptionnelles des bourses soient attribués aux plus démunis.
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